Sur un marché tendu des « talents », les PME n’ont souvent pas d’autres choix que de se tourner vers des collaborateurs externes. Mais alors que la crise sanitaire a déjà éloigné les salariés du coeur vibrant de leurs entreprises, certains dirigeants s’inquiètent de l’externalisation des belles compétences. Pour le CDI, ce sera « non merci ». Comme Aurélien, community manager de 36 ans, ils ne seraient pas rares, sur le gros million d’indépendants identifiés en France, à décliner une offre d’emploi pérenne. « Quand l’agence de communication m’a démarché, on m’a proposé d’être salarié ou freelance, raconte le trentenaire. Mais en freelance, je facture deux fois plus que le salaire net que j’aurais reçu. Pour l’entreprise, c’est quasiment neutre, et elle n’a pas à se préoccuper des congés, des avantages et de la protection. » Lire la suite.