Privilégier le partage du temps ou « Work Sharing » pour permettre à la fois l’intégration d’un plus grand nombre et la mutualisation de la connaissance ou des savoirs faire. Il s’agit ici d’une démarche vertueuse. En effet, en partageant son travail, l’individu réduit son risque de précarisation tout en bénéficiant d’apports multiculturels qui contribueront à son évolution professionnelle et personnelle. Là encore la France est en retard, alors qu’aux Etats Unis ce mode travail représente plus de 20% de la population active.
Nous devons ainsi évoluer vers un nouveau mode de travailleur, plus itinérant, plus responsable, voire plus indépendant, pour lequel l’environnement de travail primera sur le lieu et le résultat sur les moyens. Bien entendu cette évolution doit être accompagnée d’un cadre juridique afin de prévenir toute dérive et assurer la protection des travailleurs mais elle devra également favoriser cette flexibilité et modularité nécessaire à libérer durablement le marché du travail.