Du poids du capitalisme dans nos modes de pensées
Dans notre monde professionnel d’aujourd’hui, dont l’indicateur principal est le taux de chômage, la rupture entre les deux acteurs que sont les entreprises et les salariés, n’a jamais été aussi forte.
D’un côté, les entreprises cherchent à rentabiliser au maximum leurs activités en embauchant des profils qualifiés tout en limitant les dépenses liées aux rémunérations. Autrement dit, elles cherchent de la main-d’œuvre qualifiée à petits prix. Principe même du capitalisme qui priorise la rentabilité et les réductions de dépenses, pour qui le stade ultime de la réussite serait le travail gratuit.
De l’autre côté, les salariés souhaitent être valorisés dans leur travail sans aller jusqu’à prioriser ce dernier sur leur vie personnelle. En d’autres termes, ils souhaitent que le travail soit accessoire et non obligatoire, pas une fin en soi.
Dans une de ses vidéos, le talentueux « Usul », qui fait vivre la pensée critique de gauche sur internet, explique parfaitement ce conflit entre la rentabilité recherchée par le système capitaliste et cet épanouissement lié à la désacralisation du travail.