Avoir recours à un groupement d’employeurs pour embaucher de la main-d’œuvre, c’est le pas qu’a franchi Marina Rouanet-Delmas, éleveuse laitière dans l’Aveyron. Lorsque Marina Rouanet-Delmas s’est installée en 2009 sur son exploitation, il n’y avait pas besoin de main-d’œuvre en plus de son associé et d’elle-même. « Nous avons augmenté le cheptel laitier de 200 têtes, pour arriver aujourd’hui à 500 brebis en lactation. Et là, pour les agnelages, ce n’était plus tenable à deux », se remémore l’éleveuse. Elle discute de sa charge de travail avec ses voisins, éleveurs ovins laitiers également. Ils sont plusieurs dans son cas à avoir du mal à garder la tête hors de l’eau pendant la période des mises bas. « Au début, quinze exploitations se sont montrées intéressées par l’embauche à l’année d’un salarié », explique l’éleveuse. Lire la suite.