Olivier de Bricourt a 59 ans et est DRH à temps partagé. Son parcours atypique lui a permis de synthétiser des compétences polyvalentes qu’il met aujourd’hui au service des Entreprises.
Récit
Diplômé de l’ESLSCA, Olivier débute sa vie professionnelle dans le secteur de la banque, notamment chez Paribas, où il occupe le poste de Gestionnaire de Fortune pendant plus de 8 ans. Il intègre ensuite une banque privée familiale, et après quelques années, commence à s’interroger sur ses motivations professionnelles profondes et l’orientation qu’il souhaite donner à sa carrière.
À ce stade de son évolution, il se rend compte que c’est surtout le contact clients qui l’intéresse, « l’humain », plus que l’aspect « Boursier ». Dans cette période de réflexion, Olivier amorce une transition, et met en place pour cette banque un système de contrôle de gestion qui n’existait pas en interne.
Cette mission achevée, il se voit proposer de prendre la Direction des Ressources Humaines (70 personnes) de cette entité, rôle qu’il assumera pendant près de 10 ans, jusqu’au rachat par le Crédit Suisse dans les années 2000. De nouveau, Olivier ressent le besoin de donner une impulsion à son parcours et envisage de créer sa propre structure. Il veut mettre à profit sa double expertise, le Financier et les Ressources Humaines, valoriser la diversité de son parcours. Mais avant tout, il a assez rapidement conscience qu’il est indispensable de rejoindre un réseau.
Rejoindre un réseau pour être plus fort
C’est à cette époque qu’il rencontre Emmanuel de Prémont, Président de FINAXIM. Le Groupe FINAXIM est un réseau d’experts en gestion opérationnelle, un des leaders de l’externalisation des fonctions supports. La connexion se fait, les deux hommes ont des motivations communes, et en 2006, Olivier devient associé et prend en charge la gérance du bureau parisien.
Aujourd’hui, outre son rôle de gérant, il est opérationnel sur diverses missions en tant que DRH. Le Temps Partagé lui permet, enfin, de faire le cumul de ses compétences et de l’expérience acquise. La relation avec ses clients est pérenne, il se rend même chez l’un d’eux à raison de 2 jours par mois depuis 2006.
Le temps partagé permet une certaine liberté …
Lorsqu’on l’interroge sur sa situation actuelle, Olivier dit avoir un sentiment de liberté grâce au Temps Partagé : « on sort de la relation salariale pour passer à une relation de partenaire. Cela permet une liberté de parole très agréable. Et puis, on ne tombe jamais dans le « train-train » quotidien. De par la diversité des Entreprises, il y a des missions sur lesquelles on sent vraiment bien, dans son élément. Pour travailler à Temps Partagé, il faut aimer l’échange, le relationnel, le réseau, pour moi, c’est presque ludique.
Par ailleurs, et ça n’est pas négligeable, cette diversité apporte une certaine « sécurité de l’emploi » ; en effet, on peut perdre un client, mais pas le « job ». Et bien sûr, c’est un excellent mode de transition comme alternative aux déconvenues que subissent parfois les experts seniors, en cette période de crise. ».
… mais nécessite d’importantes qualités d’adaptation
Toutefois, Olivier reste très lucide sur les enjeux du Temps Partagé : « il faut être très précis sur l’offre de service, savoir parfaitement ce que l’on peut apporter à l’Entreprise et dans quel délai. Cela peut induire une certaine pression, c’est pourquoi, il ne faut pas hésiter à impliquer d’autres acteurs de l’Entreprise pour être un relais. ».
Aujourd’hui, Olivier a le sentiment d’avoir trouvé son équilibre professionnel, grâce à la flexibilité que lui permet cette façon de travailler.
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Marie-Victoire Vergnaud
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