Ce nouveau mode d’activité concernerait actuellement quelque 50.000 personnes en France, mais prend de l’ampleur grâce à l’essor du numérique.
Face aux évolutions rapides de l’économie et à la montée du chômage, le travail doit dorénavant être partagé. «Cette mutation est inéluctable. À la fois parce que le numérique change les modes de relation et parce que le salariat n’est plus adapté à la manière dont on travaille», défend Gaspard Koenig, philosophe et fondateur du think-tank Génération libre. Ce que confirme le dirigeant d’un groupe d’intérim: «Le salariat a passé son optimum. Le développement se fera au profit d’autres formes de travail, comme le free lance», prédit-il.